12.7.14

Geek Rock

Le terme « geek rock », ou « nerd rock », n'a été popularisé qu'assez récemment pour désigner une certaine tendance du rock alternatif nord-américain.


Les définitions données par Urban Dictionary et le Rock Comic Con insistent sur le fait que cette étiquette décrit davantage les textes et l'attitude des musiciens plutôt que leur musique. Dans son article What Is Geek Rock? (juin 2014), Victoria Willis expose les critères choisis avec Alex DiBlasi pour leur futur livre Geek Rock: An Exploration of Music and Subculture : des sujets et paroles geeky, des musiciens geeks, une position entre alternatif et mainstream, et des chansons à plusieurs niveaux de lecture.

Musicalement, de nombreuses caractéristiques sont pourtant largement partagées par les geek rockers : une power pop plutôt mélodique, des harmonies vocales fréquentes, et l'utilisation d'instruments non-rock, technologiques (synthétiseurs et claviers électroniques, vocoder, keytar, theremin, samplers) ou folkloriques (accordéon, violon, ukulélé).

Textuellement, les thématiques récurrentes témoignent de diverses formes de marginalité : isolement, solitude, échecs amoureux, ainsi que la fascination pour la science et la pop culture. Au sein de la classe moyenne blanche et masculine des suburbs, les geeks sont bien souvent des « outsiders among outsiders ».

Formellement, les paroles contiennent une importante dose d'ironie et d'humour, cultivant ainsi ce décalage avec les postures habituelles de l'alt-rock post-grunge, plus rockiste et/ou white trash.

Historiquement, les précurseurs et influences se trouvent du côté de la new wave (Devo, Oingo Boingo, Talking Heads et XTC), du college rock (The Feelies, REM, Pixies) et des parodistes comme Weird Al Yankovic.

L'archétype du genre pourrait être ces petits malins de They Might Be Giants :


Voici un aperçu non exhaustif de musiciens « geek rock » ou « nerd rock » :






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